Saint-Louis, 05 nov (SL-INFO) – Les États-Unis et la Russie, deux puissances que tout oppose, viennent de parler d’une même voix : le Mali n’est plus sûr.
Washington a réduit son personnel diplomatique à Bamako, et Moscou conseille à ses ressortissants d’éviter le pays.
Quand deux rivaux s’accordent sur un même danger, ce n’est plus une coïncidence : c’est un signal mondial.
Le Mali s’enfonce dans la tourmente : attaques terroristes, divisions internes, retrait des forces de l’ONU, et montée en puissance du groupe Wagner.
Les chancelleries étrangères se préparent au pire… pendant que le Sénégal, voisin direct, garde le silence.
Pas d’alerte officielle, pas de mesure préventive, alors même que le pays traverse une double crise sanitaire avec le Mpox et la fièvre de la Vallée du Rift.
Et pourtant, à Dakar, on parle de “Terameeting “politique…
Le Sénégal, jadis modèle de vigilance et de diplomatie, semble aujourd’hui avoir perdu sa boussole.
Pendant que Washington évacue et que Moscou se retire, Dakar organise.
Le monde se protège… et le Sénégal, lui, s’expose.
Baba Aidara , Journaliste d’Investigation
