Saint-Louis, 02 Oct (SL-INFO) – Le Partenariat citoyen pour le travail et l’émergence en Afrique (Pacte) a vivement critiqué l’attitude de certains responsables du parti Pastef occupent des postes de direction. Lors d’un face-à-face avec la presse mercredi 1er octobre, le mouvement de soutien au régime leur reproche leur silence face aux attaques répétées visant le Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le coordonnateur national du Pacte, le Dr Ibrahima Badji, a fustigé « la posture spectatrice des cadres du parti Pastef qui ont des responsabilités dans l’attelage gouvernemental, comme les grandes directions et sociétés nationales ainsi que les PCA et autres présidents de conseils de surveillance, muets comme des carpes face aux attaques répétées d’une opposition en perte de vitesse ».

Le Dr Badji a toutefois salué l’engagement de plusieurs figures, telles que Waly Diouf Bodian, Bilal Diatta, Abass Fall, Birame Souleye Diop, Fadilou Keita, ainsi que la secrétaire d’État et porte-parole du gouvernement, qui, selon lui, « s’érigent en bouclier pour défendre le leader du Pastef ».

Par ailleurs, le Pacte s’est félicité de la libération de l’ancien ministre Mansour Faye. « Cette mise en liberté illustre parfaitement l’indépendance de la justice et démontre que le nouveau régime n’est pas comparable à celui de l’ancien Président de la République, un régime qui instrumentalisait la justice au gré de ses préoccupations », a déclaré le coordonnateur.

Il a également profité de cette tribune pour évoquer la question de la reddition des comptes et formuler une demande concernant l’homme d’affaires Tahirou Sarr. Le Dr Badji a plaidé pour « sauver les entreprises de Tahirou Sarr et préserver les emplois qu’il a créés », demandant aux autorités judiciaires de « traiter son dossier à la lettre mais également avec esprit, en tenant compte de sa capacité à être utile au pays ».

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