Ziguinchor, 26 sept (SL-INFO) – Le ministre des Forces armées, Birame Diop, a réaffirmé vendredi à Ziguinchor, la solidarité et la compassion de l’État à l’endroit des familles des victimes et des rescapés du naufrage du bateau “Le Joola”, survenu il y a 23 ans.

“Nous nous retrouvons ce matin unis dans le souvenir et le recueillement pour commémorer une tragédie qui a profondément marqué nos esprits, nos cœurs et notre conscience collective”, a déclaré le ministre dans son allocution.

Le naufrage du bateau “Le Joola”, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, a causé la mort de plus de 1 800 personnes, selon un bilan officiel, ce qui fait de ce drame l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles de l’histoire.

Birame Diop, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a assuré de “l’engagement infaillible de l’État” pour l’accompagnement des victimes et pour le devoir de mémoire.

Il a salué, au nom du président de la République et du Premier ministre, “le courage et la résilience des rescapés et de leurs familles”, en insistant sur le fait que “le souvenir du Joola reste à jamais ancré dans notre mémoire collective”.

Le ministre est par ailleurs revenu sur “les engagements concrets” du gouvernement pour la région, annonçant notamment “l’accélération de la mise en œuvre du Plan Diomaye pour la Casamance”, présenté comme un programme stratégique et multisectoriel.

Ce plan, coordonné par l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance, vise à “consolider la dynamique de paix et à valoriser le potentiel économique de la région au bénéfice des populations locales et de tout le pays”, a-t-il précisé.

Birame Diop a salué le rôle joué par les associations des familles des victimes et des rescapés, qu’il a qualifiées de “porte-voix responsables et dignes”, engagées dans “un plaidoyer constant pour la satisfaction de leurs doléances”.

Il a réaffirmé la volonté du gouvernement de rester “à l’écoute” de ces associations, notamment dans le cadre de l’accompagnement social et de la politique mémorielle, dont l’édification du mémorial-musée dédié à ce drame constitue “une illustration forte”.

“Nous devons faire du devoir de mémoire un engagement collectif et permanent”, a conclu le ministre des Forces armées.

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